--- title: Howto PostgreSQL categories: databases ... * Documentation : * Rôle Ansible : * The Internals of PostgreSQL : * Statut de cette page : prod / bullseye [PostgreSQL](https://www.postgresql.org/) est un système de gestion de base de données relationnelle et objet. PostgreSQL met l'accent sur le respect du standard SQL et l'intégrité des données, notamment avec le mécanisme des journaux de transactions (WAL : Write Ahead Logging) écrits sur le disque avant un enregistrement réel dans les fichiers de base de données. ## Installation ~~~ # dpkg-reconfigure locales # apt install postgresql # /usr/lib/postgresql/13/bin/postgres -V postgres (PostgreSQL) 13.11 (Debian 13.11-0+deb11u1) # systemctl status postgresql ● postgresql.service - PostgreSQL RDBMS Loaded: loaded (/lib/systemd/system/postgresql.service; enabled; vendor preset: enabled) Active: active (exited) since Fri 2023-07-28 23:08:42 CEST; 54s ago Main PID: 523655 (code=exited, status=0/SUCCESS) Tasks: 0 (limit: 18776) Memory: 0B CPU: 0 CGroup: /system.slice/postgresql.service # pg_lsclusters Ver Cluster Port Status Owner Data directory Log file 13 main 5432 online postgres /var/lib/postgresql/13/main /var/log/postgresql/postgresql-13-main.log ~~~ > *Note* : il faut s'assurer d'avoir configuré sa locale système `dpkg-reconfigure locales` avant installation car l'initialisation des bases de données est faite avec la locale du système. ### Installation via apt.postgresql.org Le dépôt **apt.postgresql.org** permet d'installer des versions différentes de PostgreSQL, ainsi que plusieurs extensions. C'est maintenu par le *PostgreSQL Global Development Group (PGDG)* qui rassemble plusieurs développeurs Debian. Ajouter le dépôt un fichier `/etc/apt/sources.list.d/postgresql.list` : ~~~ deb http://apt.postgresql.org/pub/repos/apt/ bullseye-pgdg main ~~~ Puis récupérer la clé GPG : ~~~ # wget -O /etc/apt/trusted.gpg.d/postgresql.asc https://apt.postgresql.org/pub/repos/apt/ACCC4CF8.asc # dos2unix /etc/apt/trusted.gpg.d/postgresql.asc # chmod 644 /etc/apt/trusted.gpg.d/postgresql.asc ~~~ On peut ainsi installer proprement PostgresSQL 16 - par exemple - en définissant les priorités via `/etc/apt/preferences.d/postgresql` : ~~~ Package: postgresql postgresql-client-common postgresql-common libpq5 libdbd-pg-perl ptop Pin: release a=bullseye-pgdg Pin-Priority: 999 ~~~ Puis : ~~~ # apt install postgresql-11 # pg_lsclusters Ver Cluster Port Status Owner Data directory Log file 11 main 5432 online postgres /var/lib/postgresql/11/main /var/log/postgresql/postgresql-11-main.log ~~~ ## Administration basique ### Lister les requêtes actives Pour PostgreSQL >= 9.2 : ~~~ # su - postgres $ psql psql (9.6.6) postgres=# SELECT * FROM pg_stat_activity ORDER by query_start; postgres=# SELECT pid, datname, usename, client_addr, query_start, query FROM pg_stat_activity WHERE state='active' ORDER by query_start; ~~~ Pour PostgreSQL < 9.2 : ~~~ # su - postgres $ psql postgres=# SELECT * FROM pg_stat_activity WHERE current_query!=''; ~~~ ### psql Voici quelques astuces utilisables en ligne de commande `psql` : ~~~ $ psql postgres=# \x : passe du format ligne au format colonne postgres=# \pset pager off : désactive le « less » même pour les résultats volumineux postgres=# \conninfo : donne des informations sur la connexion postgres=# \g : rejoue la dernière requête postgres=# \timing on : affiche le temps d'exécution des requêtes postgres=# \! commande : permet d’exécuter des commandes shell, ex: \! mkdir /home/foo/bar ~~~ ### pg_top ~~~ # apt install ptop # su - postgres $ pg_top ~~~ Commandes utiles : ~~~ - update screen A - EXPLAIN ANALYZE (UPDATE/DELETE safe) C - toggle the use of color E - show execution plan (UPDATE/DELETE safe) I - show I/O statistics per process (Linux only) L - show locks held by a process M - sort by memory usage P - sort by CPU usage R - show user table statistics Q - show current query of a process T - sort by time X - show user index statistics c - toggle the display of process commands e - list errors generated by last "kill" or "renice" command i - toggle the displaying of idle processes k - kill processes; send a signal to a list of processes not avilable when connected to a remote database o - specify sort order (cpu, size, res, time, command) index stats (idx_scan, idx_tup_fetch, idx_tup_read) table stats (seq_scan, seq_tup_read, idx_scan, idx_tup_fetch, n_tup_ins, n_tup_upd, n_tup_del) i/o stats (pid, rchar, wchar, syscr, syscw, reads, writes, cwrites, command) s - change number of seconds to delay between updates t - Toggle between cumulative or differential statistics when viewing user table or user index statistics. u - display processes for only one user (+ selects all users) ~~~ ## Configuration Fichiers de configuration : ~~~ /etc/postgresql/ └── 9.6 └── main ├── environment ├── pg_ctl.conf ├── pg_hba.conf ├── pg_ident.conf ├── postgresql.conf └── start.conf ~~~ La plupart des changements de configuration peuvent être pris en compte à chaud avec un `reload`. On verra dans ce cas les changements dans les logs : ~~~ 2016-12-20 17:02:58 CET [13555]: [2-1] user=,db= LOG: received SIGHUP, reloading configuration files 2016-12-20 17:02:58 CET [13555]: [3-1] user=,db= LOG: parameter "log_temp_files" changed to "6MB" ~~~ ### Instances PostgreSQL Une surcouche Debian permet de gérer simplement plusieurs versions et plusieurs instances d'une même version de PostgreSQL. Cela permet entre autre de faciliter les migrations d'une version majeure à une autre. Par défaut le script d'init contrôle toutes les instances actives. Pour contrôler seulement une instance en particulier : ~~~ # pg_ctlcluster start|stop|restart|reload|status|promote ~~~ A partir de Debian 9, on utilise plutôt systemctl pour contrôler les instances : ~~~ # systemctl start|stop|restart|reload|status postgresql@-.service ~~~ Pour lister les instances existantes : ~~~ # pg_lsclusters Ver Cluster Port Status Owner Data directory Log file 9.6 main 5432 online postgres /var/lib/postgresql/9.6/main /var/log/postgresql/postgresql-9.6-main.log 10 main 5433 online postgres /var/lib/postgresql/10/main /var/log/postgresql/postgresql-10-main.log 11 main 5433 online postgres /var/lib/postgresql/11/main /var/log/postgresql/postgresql-11-main.log ~~~ Pour créer une nouvelle instance : ~~~ $ /usr/bin/pg_createcluster ~~~ Le port d'écoute de postgres sera automatiquement incrémenté de 1 pour ne pas rentrer en conflit avec les autres instances. L'encodage utilisé par défaut pour l'instance est celui du système. Par exemple si le système est en en_US.UTF-8 par défaut, l'instance créée utilisera l'encodage en_US.UTF-8. On peut remarquer que toute l'arborescence est organisée en fonction des versions et des instances. Cela permet de les rendre réellement indépendantes : * configuration : `/etc/postgresql///` * journaux : `/var/log/postgresql/postgresql--.log` * stockage : `/var/lib/postgresql///` * binaires et bibliothèques : `/usr/lib/postgresql///` * etc… ### pgpass Pour se connecter plus facilement à postgresql (avec `psql` mais aussi `pgdump` etc), on peut utiliser le fichier `~/.pgpass` avec comme format : ~~~ hostname:port:database:username:password ~~~ > *Note* : Ce fichier doit avoir des droits en _600_ et on peux utiliser des wilcards '*' pour autoriser le ou les champs souhaités. ### Fichier .pg_service.conf Pour se connecter a différentes instances postgresql, en local ou distante, à la racine de l'utilisateur postgres, créer un fichier .pg_service.conf comme ceci : ~~~ [instance1] host=ip_locale_ou_distante port=5432 dbname=foo user=role_pg password=bar ~~~ ### Log des requêtes lentes / slow queries Il n'y a pas de fichier de log séparé pour logger les requêtes lentes, elles sont mises dans les logs principaux. Il faut définir la variable `log_min_duration_statement`, par exemple à `1s`. ## Gestion des utilisateurs et permissions PostgreSQL permet de lier un utilisateur Unix à un utilisateur PostgreSQL. C'est le cas pour l'utilisateur *postgres* (superadmin PostgreSQL), qui est lié à l'utilisateur Unix *postgres*. Ainsi pour passer superadmin PostgreSQL : ~~~ # sudo -u postgres psql psql (9.6.6, server 9.6.6) Type "help" for help. postgres=# ~~~ À noter que l'utilisateur Unix *postgres* a tous les droits sur les fichiers de configuration, les journaux, etc… sur le système. Par défaut, un utilisateur Unix *foo* sera automatiquement lié à son compte PostgreSQL *foo* si il existe. C'est très pratique dans le cas de multiples comptes web sur la machine, on évite ainsi de stocker un mot de passe dans un fichier de paramètre de connexion. La gestion des permissions se fait dans le fichier de configuration `pg_hba.conf` de l'instance en question. Si on préfère passer par un mot de passe pour s'authentifier, il faut changer la ligne suivante dans le fichier `pg_hba.conf` : ~~~{.diff} - local all all peer + local all all password ~~~ Bien s'assurer que les utilisateurs PostgreSQL ont un mot de passe de défini avant ! Pour plus de détails on pourra consulter la [documentation](https://www.postgresql.org/docs/current/static/auth-pg-hba-conf.html). ### Lister les utilisateurs (ou rôles) ~~~ $ su - postgres $ psql =# SELECT * FROM pg_user; ~~~ On peut utiliser aussi la commande courte PostgreSQL `\du`. ### Créer un utilisateur et une base de données *Note* : Par défaut la base sera créée avec l’encodage du système. Si le système est en UTF-8 par défaut, la base créée sera en UTF-8. On peut spécifier un encodage alternatif avec l’option `-E`. * En mode `shell` avec l'utilisateur Unix `postgres` : ~~~ $ su - postgres $ apg -n1 -m15 $ createuser -P $ createdb -O ~~~ * En mode `SQL` avec l'utilisateur `postgres` ~~~ $ su - postgres postgres@:~$ psql postgres=# CREATE ROLE WITH LOGIN PASSWORD '' postgres=# CREATE DATABASE OWNER ; ~~~ ### Créer un utilisateur avec des droits en lecture seule sur une ou plusieurs bases ~~~ $ su - postgres $ apg -n1 -m15 $ createuser -P $user_ro ~~~ Puis, ajouter les droits : ~~~ $ psql -d =# GRANT CONNECT ON DATABASE TO ; =# GRANT USAGE ON SCHEMA public TO ; =# GRANT SELECT ON ALL TABLES IN SCHEMA public TO ; =# ALTER DEFAULT PRIVILEGES IN SCHEMA public GRANT SELECT ON TABLES TO ; ~~~ *Note* : Le schéma `public` est celui par défaut à la création de la base, si aucun schéma n'a été spécifié. **Attention :** Par défaut, tout utilisateur peut créer des tables sur le schéma public d'une base. Si on veut être sûr que l'utilisateur en lecture seule ne créera pas de table (par exemple [Metabase](https://wiki.evolix.org/HowtoMetabase), qui prend parfois certaines libertés), il faut l'interdire pour tout le monde, puis l'autoriser au cas par cas : ~~~ $ psql -d =# REVOKE ALL ON schema public FROM public; =# GRANT ALL ON schema public TO ; ~~~ ### Changer le mot de passe d'un utilisateur ~~~ $ su - postgres $ psql -c "ALTER USER WITH PASSWORD ''" ~~~ ### Supprimer un utilisateur ~~~ $ su - postgres $ dropuser ~~~ ## Optimisation La configuration par défaut est faite pour s'adapter à toutes sortes de machines, elle n'est donc pas adaptée en terme de performances. Nous allons voir ici quelques paramètres qui peuvent améliorer les performances de PostgreSQL. Vous pouvez utilisez le site [PgTune](http://pgtune.leopard.in.ua/) pour avoir une idée des paramètres à utiliser en fonction de vos ressources. * **shared_buffers** : Ce paramètre détermine la quantité de mémoire dédiée à PostgreSQL pour mettre en cache les données. Il est recommandé de mettre **1/4 de la quantité de RAM total** de votre machine. * **max_connections** : Détermine le nombre maximum de clients connectés simultanément. Ce paramètre est très important pour certains paramètres car les ressources mémoires qui sont ou seront allouées par client, il est donc suggérer d'utiliser le maximum de mémoire possible. work_mem x nb_clients = maxRAM. Éviter de dépasser les 300. Dans de tel cas il faut préférer l'utilisation d'un multiplexeur de connexions comme PgBouncer. * **work_mem** : Le work_mem permet d'éviter lors de grosses opérations, de swapper les données sur le disque pour les traiter. Attention il est rattaché au nombres de clients ! Par exemple un work_mem de 50Mo avec 30 utilisateurs, cela donne 1.5Go, il est donc facile de faire passer la machine en out-of-memory… On le définit généralement à **8 voir 16 Mo**. * **effective_cache_size** : Ce paramètre détermine combien de mémoire devrait être disponible pour l'OS et les mémoire tampons de PostgreSQL, ce n'est pas une allocation. Cette valeur est seulement utilisé par le planificateur de requêtes de PostgreSQL pour savoir si les requêtes vont tenir en RAM ou pas. Il est recommandé de mettre **75% de la RAM** pour un serveur dédié à PostgreSQL. * **checkpoint_segments** : PostgreSQL (dans les versions antérieures à 9.6) écrit les transactions effectuées dans un fichier de log (nommé _WAL_, pour _Write Ahead Log_). Un segment est en fait un fichier, qui fait 16Mo par défaut. Un checkpoint est fait à chaque _checkpoint_segment_, par défaut 3, donc 3x16 = 48Mo, ce qui peut être un goulot d'étranglement de faire des checkpoints tous les 48Mo. Il est recommandé de le mettre **entre 8 (faible écritures sur les bases) et 64 (beaucoup d'écritures)**. 30 est une bonne valeur pour un usage standard. * **checkpoint_completion_target** : À partir de PostgreSQL 8.3, les checkpoint sont écrits pendant que le système commence à travailler sur le prochain checkpoint. Par défaut la valeur est de 0.5 (50%), et donc PostgreSQL s'occupe de finir le checkpoint quand le suivant est fini à 50%. Il est recommandé de **fixer 90%**. * **autovacuum** : PostgreSQL réalise de nombreuses maintenances pour nettoyer la base de données. C'est une mauvaise idée de le de désactiver complètement, mais cela peut-être utile de le désactiver temporairement, notamment en cas de forte charge. * **wal_buffers** : La valeur par défaut est bien trop petite (64Ko), il est recommandé de la passer de 1Mo à 16Mo. * **maintenance_work_mem** : voir * **random_page_cost** : coût d'accès aux disques : à mettre à **1.1** si vous avez un disque SSD ou **1.5** pour des disques durs SAS. * Article intéressant : ### Modifier un paramètre Pour changer la valeur d'une directive, il y a besoin de vérifier qu'[elle peut être modifiable à chaud](https://postgresqlco.nf/doc/fr/param/log_min_duration_statement/). Vérifier les paramètres actuels: ~~~ SELECT * from pg_settings; ~~~ Puis appliquer la nouvelle valeur: ~~~ UPDATE pg_settings SET setting = 5000 WHERE name = 'log_min_duration_statement'; ~~~ ## Administration Toutes les commandes d'administration doivent être exécutées depuis l'utilisateur Unix *postgres*. * Se conmecter avec un utilisateur à une base psql en local : ~~~ postgres:~$ psql -h 127.0.0.1 -U USER -W -d DB ~~~ * Suppression d'une base de données : ~~~ $ dropdb ~~~ * Sélectionner une base de données (l'équivalent de *use* dans le monde MySQL) : ~~~ =# \c ~~~ * Lister les bases de données : ~~~ $ psql -l ~~~ ou : ~~~ =# \l ~~~ ou encore : ~~~ =# SELECT * FROM pg_database; ~~~ * Lister les colonnes d'une table ~~~ =# \d+ ~~~ * Lister les indexes : ~~~ =# \di ~~~ * Lister les triggers : ~~~ =# SELECT * FROM pg_trigger; ~~~ * Lister les triggers avec la définition SQL, la procédure exécutée, le langage et le code de la procédure : ~~~{.sql} =# SELECT t.tgname AS nom_du_trigger, pg_get_triggerdef( t.oid ) AS definition_du_trigger, p.proname AS procedure_executee, l.lanname AS langage_procedure, p.prosrc AS code_de_la_procedure FROM pg_trigger t JOIN pg_proc p ON p.oid = t.tgfoid JOIN pg_language l ON l.oid = p.prolang; ~~~ * Lister les sequences d'une base : ~~~ =# \ds ~~~ ou avec une requête SQL : ~~~ =# SELECT relname FROM pg_class WHERE relkind = 'S'; ~~~ * Faire en sorte qu'un utilisateur hérite des droits d'un autre utilisateur (à vérifier) : ~~~ =# GRANT admin TO jdoe; ~~~ (Il faut que jdoe ait été créé avec l'option INHERIT (c'est le cas par défaut)) Si on doit créer un utilisateur qui dois avoir access à une base de données, mais dont il n'est pas le propriétaire, il faut que celui-ci hérite des droits du propriétaire. A faire avec tous les utilisateurs de toutes les bases dont ce rôle / utilisateur postgresql doit avoir accès. * Donner les droits à un utilisateur existant de créer des bases de données (à vérifier) : ~~~ =# ALTER USER jdoe CREATEDB; ~~~ * Obtenir la taille d'une base ou des tables : ~~~ =# SELECT pg_size_pretty(pg_database_size('DB')); =# SELECT pg_size_pretty(pg_relation_size('TABLE')); =# SELECT pg_size_pretty(pg_total_relation_size('TABLE')); // taille avec les indexes =# SELECT relname, relpages FROM pg_class ORDER BY relpages DESC ~~~ Attention, *pg_class* semble ne pas se mettre à jour dynamiquement. Il faut apparemment faire un *VACUUM ANALYZE* pour forcer la mise à jour. **Ou** pour une base ~~~ =# \l+ ~~~ pour les tables de la base foo ~~~ =# \c foo foo=# \d+ ~~~ * Changer le propriétaire d'une sequence : ~~~ foo=# alter sequence bar_seq owner to nomrole; ~~~ On peux aussi le faire sur toutes les sequences d'une base avec un boucle en bash comme ceci : ~~~ postgres@:~$ for db in mabase ; do for seq in $(psql -qAt -c "SELECT relname FROM pg_class WHERE relkind = 'S';" $db) ; do psql -c "alter sequence \"$seq\" owner to $db" $db; done; done ~~~ * Terminer une session en cours (équivalent de KILL de MySQL) : ~~~ =# SELECT pg_terminate_backend(); ~~~ * Afficher (ou masquer) combien de temps prend une requête : ~~~ =# \timing ~~~ * Lister les connections en idle qui n'ont effectué aucune requête depuis plus d'un jour : ~~~ SELECT pid, query FROM pg_stat_activity WHERE state_change < now() - interval '1d' and state = 'idle' ; ~~~ * Tuer toutes les requêtes en idle en cas de saturation : ~~~ ps aux|grep postgres|grep idle|awk '//{print $2}'|while read pid;do kill $pid;done ~~~ * Lister tous les schémas d'une base et leurs propriétaires : ~~~ =# \dn ~~~ * Lister les tables de tous les schémas : ~~~ =# \dt ~~~ ou si on veux également lister les tables en incluant les schémas interne à PostgreSQL : ~~~ =# \dt *.* ~~~ * Lister les requêtes en cours (équivalent de show full processlist dans mysql) : ~~~ =# SELECT * FROM pg_stat_activity; ~~~ ### Ajouter un langage On peut installer un "langage" (PL/PGSL, PL/Perl, PL/TCP) pour une base. Exemple : ~~~ # su postgres $ createlang plpgsql production ~~~ On peut voir tous les langages disponibles via : ~~~ postgres=# select * from pg_pltemplate; tmplname | tmpltrusted | tmpldbacreate | tmplhandler | tmplvalidator | tmpllibrary | tmplacl -----------+-------------+---------------+-----------------------+-------------------+------------------+--------- plpgsql | t | t | plpgsql_call_handler | plpgsql_validator | $libdir/plpgsql | pltcl | t | t | pltcl_call_handler | | $libdir/pltcl | pltclu | f | f | pltclu_call_handler | | $libdir/pltcl | plperl | t | t | plperl_call_handler | plperl_validator | $libdir/plperl | plperlu | f | f | plperl_call_handler | plperl_validator | $libdir/plperl | plpythonu | f | f | plpython_call_handler | | $libdir/plpython | (6 rows) ~~~ ## Sauvegardes et restaurations des données de PostgreSQL Deux principales possibilités existent pour sauvegarder les bases de données PostgreSQL : * sauvegarde SQL : simple à mettre en place, mais lent, impacte les requêtes en cours (locks) et consomme beaucoup de place ; * sauvegarde du datadir : complètement transparent pour les connexions actives, synchro uniquement des fichiers modifiés par rapport à la dernière sauvegarde, mais plus complexe à mettre en place (gestion des WAL). ### Sauvegarde SQL * Sauvegarde d'une seule base (**Attention :** ne sauvegarde ni les tablespaces, ni les roles.) : ~~~ $ pg_dump > dump.sql ~~~ Pour sauvegarder seulement les tablespaces et les roles : ~~~ $ pg_dumpall --globals-only > dump-roles-tablespaces.sql ~~~ * Sauvegarde de toutes les bases : ~~~ $ pg_dumpall > dump.sql ~~~ * Sauvegarder seulement certaines tables d'une base de données : ~~~ $ pg_dump --table= -t ~~~ * Sauvegarder tout une base de données sauf certaines tables : ~~~ $ pg_dump --exclude-table= -T ~~~ * À moins de vouloir restaurer le contenu sur un autre moteur de base de données, il est préférable de faire des dumps au format _custom_, qui permet la compression, un processus de restauration sur plusieurs threads, et de sélectionner finement quels éléments restaurer lors de la restauration : ~~~ $ pg_dump --format=custom > dump.sql ~~~ * Pour compresser directement le dump ~~~ $ pg_dumpall | gzip > dump.sql.gz ~~~ * Si on veux un dump au format binaire, pour le restaurer ensuite avec `pg_restore`, mais qu'il ai les requêtes `DROP TABLE, DROP INDEX`, etc... ~~~ # pg_dump --clean --format=custom > dump.sql ~~~ ### Restauration SQL #### Restauration de données au format texte SQL La base doit exister, sinon il faut la créer avec `createdb -O ` : ~~~ $ psql -U -W -d < dump.sql ~~~ Attention: si on restaure de cette manière il faut vérifier que les droits de la base, des tables, des séquences et des vues, soient bien avec le propriétaire de la base, si ce c'est pas le cas on peut modifier les droits comme ceci : - changement des droits pour toutes les tables d'une base : ~~~ # for tbl in `psql -qAt -c "select tablename from pg_tables where schemaname = 'public';" ` ; do psql -c "alter table \"$tbl\" owner to " ; done ~~~ - changement des droits pour toutes les séquences d'une base : ~~~ # for tbl in `psql -qAt -c "select sequence_name from information_schema.sequences where sequence_schema = 'public';" ` ; do echo psql -c "alter table \"$tbl\" owner to " ; done ~~~ #### Restauration de données au format _custom_ : ~~~ $ pg_restore -F c all.dump ~~~ * Restauration de données d'une base au format _custom_ : - Pour supprimer la base et la re-créer à partir de la sauvegarde : ~~~ # dropdb # pg_restore -C -d base.dump ~~~ Avec -C, les données sont toujours restaurées dans le nom de la base qui apparaît dans le fichier de sauvegarde. - Pour réinjecter les données de la sauvegarde sans supprimer la base au préalable : ~~~ # pg_restore --clean -d -U -W --role= base.dump ~~~ _--clean_ nettoie (supprime) les objets de la base de données avant de les créer. _--role_ Indique un nom de rôle utilisé pour la restauration. Cette option fait que pg_restore exécute un SET ROLE nom_rôle après connexion à la base de données. **Important :** il est nécessaire de faire un `ANALYZE` après une restauration de tables ou bases de données afin de mettre à jour les statistiques de PostgreSQL. Ces statistiques sont utilisées par PostgreSQL pour déterminer la manière la plus optimum de requêter la base en fonction de la répartition des valeurs des champs. Optimisations pour la restauration : * paralléliser la restauration : `pg_restore -j ` (ne pas compter les cœurs hyperthreadés) ; * augmenter autant que possible le `_maintenance_work_mem_` (attention, il sera multiplié par le nombre de processus utilisés pour la restauration). Dans tous les cas, ne pas dépasser les 2 Go. Peut être fait dans la conf ou dans une session ; * Mettre la directive `synchronous_commit` à `off`. ### Sauvegarde du datadir Doc de référence : Le principe est le suivant : * indiquer à PostgreSQL qu'on commence une sauvegarde. Il va notamment faire un checkpoint dans son WAL courant ; * faire un rsync du datadir, en excluant les WAL (`pg_xlog/*`) ; * indiquer à PostgreSQL la fin de la sauvegarde, afin qu'il termine son WAL courant (pour qu'il puisse être copié par `archive_command`). > *Note* : à partir de PostgreSQL 10, pg_xlog se nomme pg_wall Il faut en parallèle activer l'archivage des WAL dans la configuration : ~~~ wal_level = 'archive' # ou plus (hot_standby) archive_command = 'rsync %p backup.example.net:/backup/…/archives/%f' ~~~ Ainsi, dès qu'un WAL est marqué comme complété (`pg_xlog/archive_status/*.ready`), il est copié sur le serveur de backup conformément à `archive_command`. Si la copie a réussi, le `.ready` est renommé en `.done`. ~~~ postgres$ psql -c "SELECT pg_start_backup('evobackup')" # rsync -a --delete --exclude /pg_xlog/* --exclude /postmaster.* ~postgres/9.4/main/ backup.example.com:/backup/…/base/ postgres$ psql -c "SELECT pg_stop_backup()" ~~~ ### Restauration du datadir S'assurer que PostgreSQL est éteint, et restaurer le datadir : ~~~ # rsync -a --exclude /pg_xlog/* backup.example.com:/backup/…/base/ ~postgres/9.4/main/ ~~~ > *Note* : à partir de PostgreSQL 10, pg_xlog se nomme pg_wall Attention à ne surtout pas effacer le contenu de `pg_xlog/`, qui peut contenir le dernier WAL courant (donc pas encore copié sur le serveur de backup). Créer un fichier `recovery.conf` à la racine du datadir avec le contenu suivant, puis démarrer PostgreSQL : ~~~ restore_command = 'rsync backup.example.net:/backup/…/archives/%f %p' ~~~ PostgreSQL va rejouer tous les WAL, exactement de la même manière qu'il le fait en cas de crash, puis se mettra à accepter les connexions. Il est possible de rejouer les WAL jusqu'à une certaine date (`recovery_target_time`) ou un certain identifiant de transaction (`recovery_target_xid`). ## Mise à jour La mise à jour de PostgreSQL d'une version majeure à une autre implique une mise à jour du datadir. Dans Debian, chaque version de PostgreSQL a son propre paquet (*postgresql-9.3*, *postgresql-9.4*, etc…). La mise à jour doit donc forcément se faire de manière explicite par un `apt install` du paquet en question. Il n'est pas obligatoire de faire chaque mise à jour intermédiaire pour arriver à celle voulue (i.e. on peut passer de la 9.1 à la 9.6 sans devoir passer par la 9.2, 9.3, etc…). ### Procédure à suivre pour la mise à jour Dans la procédure suivante, on suppose que l'on met à jour un cluster en version 9.3 vers la version 9.6. Le cluster s'appelle *main* (nom par défaut). * Installer les paquets : ~~~ # apt install postgresql-9.6 postgresql-contrib-9.6 postgresql-client-9.6 ~~~ * supprimer le cluster créé par défaut à l'installation : ~~~ # pg_dropcluster 9.6 main --stop ~~~ * lancer la mise à jour du cluster. En résumé, `pg_upgrade` va interdire toute connexion (autre que postgres) sur le cluster à mettre à jour, faire un rsync du datadir (option `-m upgrade`) avec des hardlinks, pour sauver de la place et du temps (option `-k`) et intervertir le port de connexion des 2 clusters puis réautoriser les connexions au cluster : ~~~ # pg_upgradecluster 9.3 main -m upgrade -k ~~~ * si tout s'est bien passé, on peut voir le nouveau cluster et s'y connecter : ~~~ # pg_lsclusters Ver Cluster Port Status Owner Data directory Log file 9.3 main 5433 down postgres /var/lib/postgresql/9.3/main /var/log/postgresql/postgresql-9.3-main.log 9.6 main 5432 online postgres /var/lib/postgresql/9.6/main /var/log/postgresql/postgresql-9.6-main.log # sudo -u postgres psql psql (9.6.5) ~~~ * on peut alors supprimer l'ancien cluster ainsi que les paquets : ~~~ # pg_dropcluster 9.3 main # apt remove postgresql-9.3 postgresql-client-9.3 postgresql-contrib-9.3 ~~~ ## Monitoring ### Munin On peut utiliser les plugins standards suivants : ~~~ postgres_bgwriter postgres_connections_db postgres_xlog postgres_checkpoints postgres_users ~~~ ### Nagios Vérification via le check *historique*: ~~~ $ /usr/lib/nagios/plugins/check_pgsql -H localhost -l nagios -p PASSWORD OK - database template1 (0.011915 sec.)|time=0.011915s;2.000000;8.000000;0.000000 ~~~ On préfererra utiliser le check pgactivity : En Debian 10, on installe le paquet *check-pgactivity* Ce check permet de monitorer différents point, comme les process *idle in transaction*, la réplication logique et streaming, etc... ## Plomberie ### WAL * The Internals of PostgreSQL Chapter 9 WAL : * Article de Dalibo (ancien mais presque encore exact) : Une transaction est un ensemble de requêtes SQL qui sont jouées d'un seul bloc. Pour créer une transaction, on utilise BEGIN et COMMIT au début et à la fin du groupe d'instructions ; on peut aussi utiliser ROLLBACK pour annuler une transaction en cours. En fait, PostgreSQL traite aussi les instructions SQL simples comme une transaction, et considére donc que tout ce qui est écrit est une transaction. Quand une transaction est jouée, PostgreSQL ne l'écrit pas directement dans les fichiers de bases de données, il l'écrit d'abord dans un journal de transactions situé dans le répertoire `pg_xlog/` (ou `pg_wal/` depuis PostgreSQL 10) puis s'assure que l'OS l'écrit réellement sur le disque (sous Linux c'est en général avec la fonction système `fsync()`). Les données sont écrites dans les fichiers de bases de données lors de checkpoints réguliers : si les journaux de transactions dépassent 48 Mo ou alors si cela fait plus de 5 minutes (ces valeurs sont réglages). C'est également fait lors d'un arrêt de PostgreSQL ou de l'exécution de la commande CHECKPOINT. On appelle **WAL** (Write Ahead Logging) l'ensemble du mécanisme ou alors plus simplement les journaux de transaction. Par défaut, il y a 8 fichiers de 16 Mo qui tournent et s'effacent tout seul : ~~~ # ls -l /var/lib/postgresql/9.6/main/pg_xlog/ total 131084 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 27 19:48 000000010000000300000013 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 8 18:01 000000010000000300000014 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 11 11:40 000000010000000300000015 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 15 14:14 000000010000000300000016 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 18 08:43 000000010000000300000017 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 22 06:42 000000010000000300000018 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 24 19:38 000000010000000300000019 -rw------- 1 postgres postgres 16777216 janv. 26 10:35 00000001000000030000001A drwx------ 2 postgres postgres 4096 mai 2 2012 archive_status ~~~ On remarque que les fichiers de WAL sont numérotés et qu'ils sont réalloués pour préparer les prochaines transactions. On peut d'ailleurs voir le fichier utilisé et la position ainsi : ~~~ postgres=# SELECT pg_xlogfile_name(pg_current_xlog_location()); pg_xlogfile_name -------------------------- 000000010000000300000013 (1 row) postgres=# SELECT pg_current_xlog_location(); pg_current_xlog_location -------------------------- 3/138BE620 (1 row) ~~~ Ce mécanisme de WAL est à la base de PostgreSQL, et il sert notamment pour la sauvegarde ou la réplication. Pour la sauvegarde on peut ainsi envoyer automatiquement un fichier de WAL dès qu'il est fermé avec l'option `archive_command = 'cp %p /tmp/pg_xlog_archives/%f'`. ### VACUUM et ANALYZE `VACUUM` permet de nettoyer les données obsolètes (lignes d'une table qui ont été modifiées par un `UPDATE` par exemple) que PostgreSQL n'efface pas volontairement du disque puisque d'autres requêtes plus anciennes peuvent encore y accéder. `ANALYZE` permet à PostgreSQL de collecter et mettre à jour ses statistiques sur la répartition des données en base afin que le planificateur de requêtes ait des données les plus précises possible. ANALYZE sur toutes les tables d'une base de données : ~~~ =# ANALYZE; ~~~ Ces 2 opérations peuvent être exécutées en un seul coup : ~~~ =# VACUUM ANALYZE; ~~~ Par défaut, PostgreSQL lance au démarrage le processus `autovacuum launcher process` qui se charge d'exécuter des `VACUUM` et `ANALYZE` à intervalles réguliers. Les `VACUUM` et `ANALYZE` sont exécutés seulement si la quantité de données à nettoyer/réanalyser (en fait le nombre de `DELETE` et `UPDATE` que la table a reçu depuis son dernier passage) dépasse un certain seuil configurable. `VACUUM` n'efface pas réellement les données sur le disque, il marque leurs emplacements comme libre de sorte que PostgreSQL puisse écrire dessus lorsqu'il aura à nouveau besoin d'écrire des données. Pour le forcer à libérer l'espace disque au niveau du système de fichiers, il faut exécuter un `VACUUM FULL`. Cette opération n'est pas faite par le démon `autovacuum` car elle requière de locker les tables en lecture et écriture (aucune requête n'est possible durant un `VACUUM FULL`). Le cas où l'on aurait besoin de lancer une telle opération serait après une grosse suppression de données (`DELETE`, `TRUNCATE`) et où on aurait besoin de récupérer de l'espace disque au niveau du système de fichiers pour autre chose. Dans les autres cas, il n'y a généralement pas d'utilité à lancer un `VACUUM FULL`. Faire un VACUUM FULL sur toutes les bases de données : ~~~ $ vacuumdb -a -f -v ~~~ ## Benchmark `pgbench` est un outil intégré à PostgreSQL (dans Debian, il est dans le paquet `postgresql-contrib`), il permet de réaliser des tests, et d'avoir les résultats en transactions par secondes (tps). Plus d'inos sur la [doc officielle](https://www.postgresql.org/docs/9.6/static/pgbench.html). Il est recommandé de réaliser 3 fois le bench pour avoir une meilleure précision. [Un petit script PHP](http://edoceo.com/creo/pg-bench-suite) permet d'automatiser les benchs. ~~~ # apt install php7.0-cli postgresql-contrib $ wget http://pastebin.com/download.php?i=hD570TgL -O /tmp/script.php $ su postgres $ createdb -O postgres -E UNICODE pgbench $ /usr/lib/postgresql/9.6/bin/pgbench -i pgbench -s 50 ~~~ ### Exemple avant optimisation ~~~ $ php -f script.php Shared Memory Max is 3,072.00Mb PostgreSQL is using 10.57Mb Testing: 5 clients with 5 transactions (5 samples) TPS Min 543.218461; Max: 666.471168; Avg: 590.9413884; Dev: 48.7702658268 CTPS Min: 702.760443; Max: 926.406285; Avg: 788.2504666; Dev: 89.6348872298 Testing: 5 clients with 10 transactions (5 samples) TPS Min 132.604187; Max: 808.211428; Avg: 644.4933226; Dev: 288.384840931 CTPS Min: 136.534056; Max: 973.652951; Avg: 765.8912782; Dev: 355.324132181 Testing: 5 clients with 50 transactions (5 samples) TPS Min 915.127422; Max: 1042.774615; Avg: 987.7306472; Dev: 47.8906556447 CTPS Min: 951.916780; Max: 1090.940827; Avg: 1030.9061366; Dev: 52.042571476 Testing: 10 clients with 5 transactions (5 samples) TPS Min 598.802395; Max: 720.990930; Avg: 677.7113778; Dev: 48.4403117914 CTPS Min: 797.143039; Max: 1033.399471; Avg: 944.3966004; Dev: 90.8906145724 Testing: 10 clients with 10 transactions (5 samples) TPS Min 665.552975; Max: 935.007620; Avg: 799.1810664; Dev: 126.329870233 CTPS Min: 774.287462; Max: 1157.742402; Avg: 964.7010562; Dev: 179.888588017 Testing: 10 clients with 50 transactions (5 samples) TPS Min 26.782745; Max: 1040.286120; Avg: 549.5094934; Dev: 486.121295095 CTPS Min: 26.812935; Max: 1086.554969; Avg: 570.8430692; Dev: 506.835600619 pg_benchmark executed 30 tests in about 39 seconds ~~~ ### Exemple après optimisation ~~~ Shared Memory Max is 3,072.00Mb PostgreSQL is using 10.57Mb Testing: 5 clients with 5 transactions (5 samples) TPS Min 668.878425; Max: 716.147698; Avg: 692.1704534; Dev: 18.0051424274 CTPS Min: 958.662474; Max: 1050.199538; Avg: 1002.8300562; Dev: 34.217782456 Testing: 5 clients with 10 transactions (5 samples) TPS Min 793.550025; Max: 989.922588; Avg: 909.7281046; Dev: 73.6959734873 CTPS Min: 974.601875; Max: 1265.086152; Avg: 1146.0283372; Dev: 112.187073149 Testing: 5 clients with 50 transactions (5 samples) TPS Min 1051.069358; Max: 1226.031092; Avg: 1126.4953152; Dev: 63.4721625573 CTPS Min: 1105.519638; Max: 1297.420728; Avg: 1186.3068702; Dev: 69.9807788556 Testing: 10 clients with 5 transactions (5 samples) TPS Min 622.091721; Max: 781.677480; Avg: 729.4070334; Dev: 64.9725527355 CTPS Min: 846.596681; Max: 1169.235086; Avg: 1062.2111624; Dev: 131.355197786 Testing: 10 clients with 10 transactions (5 samples) TPS Min 945.930607; Max: 1084.363479; Avg: 997.8187306; Dev: 57.4096186704 CTPS Min: 1182.886005; Max: 1401.993635; Avg: 1264.4000858; Dev: 91.9101739593 Testing: 10 clients with 50 transactions (5 samples) TPS Min 1210.334319; Max: 1467.351431; Avg: 1341.577537; Dev: 98.2366159289 CTPS Min: 1277.331705; Max: 1563.379401; Avg: 1422.1924606; Dev: 109.288692112 pg_benchmark executed 30 tests in about 5 seconds ~~~ ## Outils ### PgBouncer [PgBouncer](https://pgbouncer.github.io/), de même que PgPool-II, permet de multiplexer plusieurs connexions à PostgreSQL en une seule : PgBouncer va recevoir les multiples connexions des clients et les envoyer à PostgreSQL à travers un pool de connexions qu'il maintient de manière persistente avec le serveur. L'intérêt principal est d'offrir un gain de performance puisque, avec PostgreSQL, une nouvelle connexion signifie un fork d'un nouveau processus, ce qui coûteux pour le système. Les autres avantages sont notamment la possibilité de gérer la répartition des requêtes vers plusieurs serveurs PostgreSQL en réplication ou le redémarrage d'un serveur PostgreSQL sans coupure (les requêtes seront alors mises en file d'attente jusqu'à ce que le serveur soit à nouveau opérationnel). Dans une infrastructure multi-serveurs, il peut être installé soit sur chacun des frontaux web à la manière d'un HAProxy, soit sur les serveurs de bases de données dépendamment de ce que l'on recherche. Installation : ~~~ # apt install pgbouncer ~~~ Augmentation du nombre de fichiers ouverts maximum : ~~~ # echo "ulimit -n 65536" >>/etc/default/pgbouncer ~~~ > *Note* : en Stretch PgBouncer n'a toujours pas d'unité [systemd](HowtoSystemd) donc le fichier `/etc/default/pgbouncer` est toujours pris en compte. La configuration se fait ensuite dans le fichier `/etc/pgbouncer/pgbouncer.ini` : ~~~ [databases] # La base foodb est héberger sur le serveur accessible sur 10.0.0.32 foodb = host=10.0.0.32 […] [pgbouncer] # À décommenter si pgbouncer doit être accessible depuis d'autres machines #listen_addr = * #listen_addr = "x.y.z.t,127.0.0.1" # Utilisateurs qui auront accès à la pseudo-base pgbouncer admin_users = pgbpostgres stats_users = pgbstats # La connexion au serveur redevient libre lorsque le client termine une transaction # Autres valeurs possibles : session (lorsque le client ferme la session), statement (lorsque la requête se termine) pool_mode = transaction # Nombre maximum de connexions entrantes max_client_conn = 5000 # Nombre de connexion maintenues avec le serveur default_pool_size = 20 log_connections = 0 log_disconnections = 0 ~~~ Il est également nécessaire de lister les utilisateurs pouvant se connecter, puisque l'authentification se fera désormais au niveau de PgBouncer. Dans le fichier `/etc/pgbouncer/userlist.txt` : ~~~ "pgbpostgres" "some_password" "pgbstats" "some_password" "jdoe" "some_password" […] ~~~ Une fois démarré, PgBouncer écoute sur le port TCP/6432. Une pseudo-base spécifique à PgBouncer permet de faire des opérations d'administration et de récupérer des statistiques intéressantes : ~~~ psql -p 6432 -U pgbpostgres pgbouncer pgbouncer=# show help; ~~~ Il existe un plugin Munin pour PgBouncer : ### barman * Documentation : [barman](http://www.pgbarman.org/) est un outil pour gérer les sauvegardes et les restaurations de données en se basant sur les log de transactions (WAL) de PostgreSQL. Barman s'installe généralement sur un serveur de sauvegardes : ~~~ # apt install barman barman-cli ~~~ Le client PostgreSQL sur le serveur Barman doit être disponible dans la même version que sur le serveur PostgreSQL, exemple pour un serveur en 9.2 : ~~~ apt install postgresql-client-9.2 ~~~ Pour chaque serveur PostgreSQL à sauvegarder, on crée un fichier dans `/etc/barman.d/` : ~~~ [foo] description = "foo.example.net 9.6/main PostgreSQL instance" ssh_command = ssh postgres@foo.example.net conninfo = host=foo.example.net user=barman dbname=postgres backup_method = rsync reuse_backup = link archiver = on last_backup_maximum_age = 1 DAY ~~~ Il faut ensuite autoriser barman à se connecter en SSH et PostgreSQL sur la machine à sauvegarder. Dans la configuration de PostgreSQL, rajouter les directives suivantes : ~~~ wal_level = 'replica' # ou plus haut archive_mode = on archive_command = 'rsync -a %p barman@foo.example.com:foo/incoming/%f' ~~~ Une fois en place, voici quelques commandes utilisables : ~~~ # barman list-server foo00 - foo00 9.2/main PostgreSQL instance # barman status foo00 Server foo00: Description: foo00 9.2/main PostgreSQL instance Active: True Disabled: False PostgreSQL version: 9.2.24 Cluster state: in production pgespresso extension: Not available Current data size: 287.8 GiB PostgreSQL Data directory: /var/lib/postgresql/9.2/main Current WAL segment: 0000000100002CEF00000083 PostgreSQL 'archive_command' setting: rsync -a %p barman@foo00.example.com:/var/lib/barman/foo00/incoming/%f Last archived WAL: No WAL segment shipped yet Retention policies: not enforced No. of available backups: 1 First available backup: 20180723T174316 Last available backup: 20180723T174316 Minimum redundancy requirements: satisfied (1/0) # barman list-backup foo foo00 20180723T174316 - Mon Jul 23 21:47:34 2018 - Size: 413.2 GiB - WAL Size: 89.9 GiB ~~~ Il est ensuite possible de surveiller l'état des backup avec nagios avec la commande nagios suivante: ~~~ command[check_barman]=sudo -u barman /usr/bin/barman check --nagios all ~~~ qui nécessite les droits sudo suivants: ~~~ nagios ALL = (barman) NOPASSWD: /usr/bin/barman check --nagios all ~~~ ### pgbadger [PgBadger](https://github.com/dalibo/pgbadger) permet d'analyser des logs PostgreSQL et de générer une page HTML représentant les résultats sous forme de graphes et tableau de données. Avant tout, il faut définir le `log_min_duration_statement` dans la configuration de PostgreSQL à une valeur raisonnable (suffisamment de requêtes doivent être loguées sans pour autant impacter les performances). S'assurer également que PostgreSQL ajoute suffisamment d'information de contexte sur chaque ligne de log écrite : `log_line_prefix = '%t [%p]: [%l-1] user=%u,db=%d '`. On peut également loguer des informations supplémentaires comme les connexions/déconnexions, fichiers temporaires, etc… En résumé voici ce à quoi la configuration de PostgreSQL devrait ressembler : ~~~ log_min_duration_statement = 1s log_checkpoints = on log_lock_waits = on log_temp_files = 5MB log_autovacuum_min_duration = 1s log_line_prefix = '%t [%p]: user=%u,db=%d,app=%a,client=%h ' lc_messages = 'C' ~~~ Installation : ~~~ # apt install pgbadger ~~~ Exécution : ~~~ # /usr/bin/pgbadger -I -q /var/log/postgresql/postgresql.log -O /var/www/pg_reports/ ~~~ Plusieurs autres options peuvent être spécifiées, voir l'aide de la commande pour plus d'informations. On peux mettre l'analyse des logs avec pgBadger dans la crontab comme ceci, avec un umask pour avoir les droits corrects pour nginx ou Apache : ~~~ 0 4 * * * umask 022 ; /usr/bin/pgbadger -I -q /var/log/postgresql/postgresql-9.6-main.log -O /var/www/pg_reports/ ~~~ On peux également exclure des requêtes avec les options suivantes : * `--exclude-query` toute requête correspondant à l'expression régulière donnée sera exclue du rapport, exemple : `"^(VACUUM|COMMIT)"` * `--exclude-file` chemin du fichier qui contient toutes les regex vers utiliser pour exclure les requêtes du rapport. Une expression régulière par ligne. Vérifier aussi le logrotate des logs de posgresql, si on veux avoir un rapport journalier ou hebdomadaire. ## phpPgAdmin / pgAdmin III phpPgAdmin et pgAdmin III sont des clients web (pour le premier) et lourd (pour le second) pour interagir avec des bases de données PostgreSQL. Installation : ~~~ # apt install phppgadmin # apt install pgadmin3 ~~~ ### pg_stat_statements `pg_stat_statements` est une extension PostgreSQL permettant de collecter des statistiques sur les requêtes reçues. Installation : ~~~ # apt install postgresql-contrib-9.6 ~~~ Activation : ~~~ shared_preload_libraries = 'pg_stat_statements' ~~~ On a maintenant accès à une vue contenant des informations utiles : ~~~ bench=# SELECT query, calls, total_time, rows, 100.0 * shared_blks_hit / nullif(shared_blks_hit + shared_blks_read, 0) AS hit_percent FROM pg_stat_statements ORDER BY total_time DESC LIMIT 5; ~~~ ## Activation du support des larges pages (Hugepages) Le support des Hugepages permet une optimisation de postgresql et du kernel, pour les requêtes avec un besoin important de mémoire. Dans un premier temps il faut vérifier si le kernel supporte les Hugepages : ~~~ # cat /proc/meminfo | grep -i huge AnonHugePages: 198656 kB ShmemHugePages: 0 kB HugePages_Total: 0 HugePages_Free: 85 HugePages_Rsvd: 16 HugePages_Surp: 0 Hugepagesize: 2048 kB ~~~ On voit que la taille d'une page est défini à 2048kB (2MB), mais que le nombre total des Hugepages (HugePages_Total) est à 0, les Hugepages sont donc désactivé pour le moment. La définition du nombre total des Hugepages se défini avec la variable `vm.nr_hugepages`, pour savoir quelle valeur on doit définir à cette variable, il faut récupéré la valeur `VmPeak` du processus de PostgreSQL et de divisé cette valeur par la valeur du `Hugepagesize` : ~~~ # grep ^VmPeak /proc/1971/status VmPeak: 17356400 kB ~~~ On divise donc VmPeak/Hugepagesize (17356400/2048=8474) ce qui donne la valeur de 8474 pour `vm.nr_hugepages`. On peux utiliser ce script qui permet d'une manière plus rapide d'avoir cette information : ~~~ #!/bin/bash pid=`head -1 /var/lib/postgresql/9.6/main/postmaster.pid` echo "Pid: $pid" peak=`grep ^VmPeak /proc/$pid/status | awk '{ print $2 }'` echo "VmPeak: $peak kB" hps=`grep ^Hugepagesize /proc/meminfo | awk '{ print $2 }'` echo "Hugepagesize: $hps kB" hp=$((peak/hps)) echo Set Huge Pages: $hp ~~~ On défini donc vm.nr_hugepages à 8474 : ~~~ # sysctl -w vm.nr_hugepages=8474 ~~~ Il faut ensuite définir un ulimit illimité pour les memlock, on défini les memlock en unlimited si c'est un serveur PostgeSQL dédié comme ceci : ~~~ # vim /etc/security/limits.conf * soft memlock unlimited * hard memlock unlimited ~~~ Si le serveur, n'est pas un serveur SQL dédié, on créer un groupe `hugepages` et on ajoute l'utilisateur postgres à ce groupe : ~~~ # groupadd hugepages # gpasswd -a postgres hugepages ~~~ Et on ajoute le groupe hugepages dans le fichier `/etc/security/limits.conf` : ~~~ # vim /etc/security/limits.conf @hugepages soft memlock unlimited @hugepages hard memlock unlimited ~~~ On spécifie l'ID du groupe pour la variable `vm.hugetlb_shm_group`, il faut donc définir soit l'ID du groupe hugepages, soit l'ID du groupe postgres selon la configuration choisi : ~~~ # sysctl -w vm.hugetlb_shm_group=119 ~~~ On peux ensuite rendre la configuration persistante en créant le fichier `/etc/sysctl.d/z-pgsql-tuning.conf` : ~~~ # vim /etc/sysctl.d/z-pgsql-tuning.conf vm.nr_hugepages = 8474 vm.hugetlb_shm_group = 119 ~~~ On vérifie que l'utilisateur postgres est bien illimité pour les memlock (max locked memory) : ~~~ postgres@exotismes-sql10:~$ ulimit -a core file size (blocks, -c) 0 data seg size (kbytes, -d) unlimited scheduling priority (-e) 0 file size (blocks, -f) unlimited pending signals (-i) 513312 max locked memory (kbytes, -l) unlimited max memory size (kbytes, -m) unlimited open files (-n) 1024 pipe size (512 bytes, -p) 8 POSIX message queues (bytes, -q) 819200 real-time priority (-r) 0 stack size (kbytes, -s) 8192 cpu time (seconds, -t) unlimited max user processes (-u) 513312 virtual memory (kbytes, -v) unlimited file locks (-x) unlimited ~~~ Et enfin, on active la variable huge_page dans `/etc/postgresql/9.6/main/postgresql.conf` : ~~~ # vim /etc/postgresql/9.6/main/postgresql.conf huge_pages = on ~~~ ## Réplication Plusieurs solutions de réplication plus ou moins avancées existent avec PostgreSQL : * _Streaming Replication_ ou _Physique_ : les données sont transférées immédiatement par un processus dédié (_walsender_) dans une connexion réseau établie avec le réplica. Contrairement aux autres solutions, cela nécessite une légère charge supplémentaire par réplica sur le maître pour faire tourner le processus _walsender_. En général ce système est couplé à l'envoi des *WAL* car si le réplica est trop en retard par rapport au master, il va lire les *WAL* jusqu'à avoir rattrapé son retard puis basculera tout seul sur la *streaming replication* * _Logique_ : les données sont répliquées au niveau des objets par un système de publication/abonnement * _PITR_, _Point In Time Recovery_ : copie des logs de transaction (_WAL_) sur un serveur distant pour archivage. Ils peuvent ensuite être rejoués jusqu'à un point précis en cas de perte de données par exemple. * _Warm Standby_ : les _WAL_ sont copiés sous forme d'archive sur un second serveur sur lequel tourne un PostgreSQL en mode _recovery_ constant. Chaque segment reçu est rejoué par PostgreSQL. Il est alors prêt à prendre le relais en cas de panne sur le serveur maître. * _Hot Standby_ : le principe est le même que pour le _Warm Standby_, mais le réplica peut être interrogé en lecture. Il y a néanmois une légère différence perpétuelle entre le master et le réplica car le *WAL* est transféré seulement lorsque l'archive a fini d'être écrite. * _Slony_ : système de réplication basé sur l'ajout de triggers sur chaque table à répliquer. Cela nécessite une gestion assez complexe mais c'était la seule façon d'avoir une réplication immédiate avant l'arrivée de la _Streaming Replication_. Cela reste la seule solution pour avoir une réplication au niveau des tables et non de la base entière (par exemple si vous voulez répliquer une table d'un serveur A vers un serveur B, et répliquer une autre table du serveur B vers A). Pour plus de détails sur ces solutions, voir ce post sur [dba.stackexange.com](https://dba.stackexchange.com/questions/73812/postgresql-streaming-versus-file-based-replication-in-terms-of-server-behavior). Pour d'autres types de solutions pour avoir de la haute disponibilité, PostgreSQL a [une page sur cela dans leur documentation](https://www.postgresql.org/docs/current/static/different-replication-solutions.html). > *Note* : l'expédition des logs entre des serveurs pgsql nécessite qu'ils soient à la même version majeure. ### Streaming Réplication Voir [/HowtoPostgreSQL/ReplicationPhysique](). ### Réplication Logique Voir [/HowtoPostgreSQL/ReplicationLogique](). ### Slony Voir [/HowtoPostgreSQL/Slony](). ## Utilisation Voir [/HowtoPostgreSQL/Utilisation](). ## FAQ ### J'ai lancé `pg_top` mais je n'ai aucun résultat Vous utilisez une version non compatible avec votre base, essayez avec une version du paquet `ptop`. ### Rendre PostgreSQL moins susceptible d'être killer par l'OMkiller Voici une unité systemd avec des ajustements sur les variables d'environnement pour rendre PostgreSQL moins killable par l'OMkiller ~~~ # systemd service for managing all PostgreSQL clusters on the system. This # service is actually a systemd target, but we are using a service since # targets cannot be reloaded. [Unit] Description=PostgreSQL RDBMS [Service] OOMScoreAdjust=-1000 Environment=PG_OOM_ADJUST_FILE=/proc/self/oom_score_adj Environment=PG_MASTER_OOM_SCORE_ADJ=-1000 Environment=PG_CHILD_OOM_SCORE_ADJ=0 Type=oneshot ExecStart=/bin/true ExecReload=/bin/true RemainAfterExit=on [Install] WantedBy=multi-user.target ~~~ ### Activer module `pgcrypto` Dans le *shell* `psql` : ~~~ hostname=# drop extension pgcrypto; hostname=# create extension pgcrypto; ~~~ Pour vérifier : ~~~ hostname=# select pg_get_functiondef(to_regproc('gen_random_uuid')); pg_get_functiondef ----------------------------------------------------------- CREATE OR REPLACE FUNCTION public.gen_random_uuid() + RETURNS uuid + LANGUAGE c + PARALLEL SAFE + AS '$libdir/pgcrypto', $function$pg_random_uuid$function$+ (1 row) ~~~ ### Activer module `postgis` Il faut en premier installé les paquets suivants, exemple sur une instance postgresql 11 : ~~~ # apt install postgis postgresql-11-postgis-2.5 postgresql-11-postgis-2.5-scripts ~~~ Ensuite il faut faire un `CREATE EXTENSION` dans la base de données ou l'on veux utilisé postgis. **ATTENTION** : il ne faut **PAS** créer l'extention dans la base de donnée nommée `postgres` ~~~ foo=# CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS postgis; ~~~ Pour activé le support de rasterisation : ~~~ foo=# CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS postgis_raster; ~~~ Activé topology : ~~~ foo=# CREATE EXTENSION IF NOT EXISTS postgis_topology; ~~~ ### Commande COPY Voici comment extraire des lignes d'une table et les réinjecter avec la commande COPY. On se connecte avec l'utilisateur `postgres` : ~~~ # sudo -u postgres psql =# COPY (SELECT * FROM TABLE1 WHERE id > 42) TO '/var/lib/postgresql/TABLE1-42.copy'; =# COPY TABLE2 FROM '/var/lib/postgresql/TABLE1-42.copy'; ~~~ ## Erreur de dump sur réplica en streaming (Error : canceling statement due to conflict with recovery) Lors d'un dump avec l'utilitaire *pg_dump* sur une réplication streaming, il se peux qu'on ai des erreurs du type : *Error : canceling statement due to conflict with recovery* ou en français : *ERREUR: annulation de la requête à cause d'un conflit avec la restauration* Dans le cas où on utilise un slot physique de réplication, il faut augmenté la valeur de **max_standby_streaming_delay** et bien vérifier que cette valeurs soit supérieure a celle mis sur le primaire. Dans le cas où on fait de la réplication physique des WAL, il faut augmenté la valeur de **max_standby_archive_delay** sur le réplica, et bien vérifier que cette valeurs soit supérieure a celle mis sur le primaire. ## Erreur "L'utilisateur « foo » n'a pas de secret SCRAM valide (User "foo" does not have a valid SCRAM verifier.) A partir de PG15 la méthode de connexion à la base de donnée, passe de md5 à scram-sha-256, par défaut. S'il l'on injecte un dump global avec création des utilisateurs SQL, d'une version inférieure, ou les mots de passe sont haché avec MD5, l'utlisateur ne pourras plus se connecter. Pour modifié le hash du mot de passe de l'utilisateur on peut faire comme ceci, en se connectant en local à postgreSQL avec l'utilisateur "postgres" : ~~~ =# set password_encryption = 'scram-sha-256'; =# alter user foo with password 'PASSWORD'; ~~~ Puis on peut vérifier que le mot de passe de l'utilisateur est bien haché en scram-sha-256 : ~~~ =# select passwd from pg_shadow where usename='foo'; passwd --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- SCRAM-SHA-256$4096:W6otodlsF4iP*************************** ~~~ ## Trouver le nom des bases de données dans le datadir PostgreSQL Dans le datadir de postgresql dans `/var/lib/postgresql///base/` les repertoire des bases ne sont pas identifié par leurs noms, mais par leur OID (Object Identifier Types). Pour connaitre l'OID de chaque base on peux exécuter cette requête dans le shell postgresql, et regarder la 1ere colonne "oid" : ~~~ postgres=# SELECT oid,* from pg_database; ~~~