**Cette page a été importée automatiquement de notre ancien wiki mais n'a pas encore été révisée.** # Howto Ansible Ansible est une plateforme de configuration et gestion de serveurs : il permet le déploiement de logiciels et l'execution de tâches via une connexion SSH. Ansible est *agent-less* et utilise le concept d’*[idempotence](https://fr.wikipedia.org/wiki/Idempotence)* : on décrit l'état d'un serveur dans un fichier YAML appelé *playbook* et des actions seront executées dans le but de rendre le serveur conforme à cette description. On pourra relancer Ansible plusieurs fois, l'état final reste le même : seules les actions nécessaires seront exécutées. Ansible peut exécuter des actions sur des serveurs distants sous : * *Debian* 6 et supérieur (nécessite uniquement _Python_ ce qui est le cas par défaut) * Debian 4 / 5 : voir [#AnsiblesurdesvieillesversionsDebian] * *FreeBSD* et *OpenBSD* : TODO => décrire pré-requis ## Installation Nous utilisons Ansible 2.0.2 (disponible via sous Debian 8 : ~~~ # apt install --allow-unauthenticated ansible=2.0.2.0-1~bpo8+1 ~~~ ## Utilisation ~~~ $ ansible --version ansible 2.0.2.0 config file = /etc/ansible/ansible.cfg configured module search path = Default w/o overrides $ cat ~/.ansible.cfg [defaults] inventory = $HOME/.ansible/hosts [ssh_connection] #ssh_args = -o ControlMaster=no -o ControlPersist=no ssh_args = -o ControlMaster=auto -o ControlPersist=300s pipelining = True $ echo HOSTNAME >> ~/.ansible/hosts $ ssh-copy-id HOSTNAME $ ansible HOSTNAME -i $HOME/.ansible/hosts -m ping HOSTNAME | SUCCESS => { "changed": false, "ping": "pong" } $ ansible HOSTNAME -a "date" HOSTNAME | SUCCESS | rc=0 >> jeudi 26 mai 2016, 23:16:01 (UTC+0200) $ ansible-playbook PLAYBOOK.yml --limit HOSTNAME --forks 1 $ ansible-playbook PLAYBOOK_WITH-SUDO.yml --limit HOSTNAME --ask-become-pass ~~~ Options utiles pour [ansible-playbook](https://manpages.debian.org/cgi-bin/man.cgi?query=ansible-playbook&apropos=0&sektion=0&manpath=Debian+unstable+sid&format=html&locale=en) : * *-vvvv* : très verbeux (utile notamment pour debug SSH quand on a une erreur _unreachable_) * *-k / --ask-pass* : demande le mot de passe utilisateur (si connexion SSH sans clé) * *-K / --ask-become-pass* : demande le mot de passe utilisateur pour sudo * *-l / --limit HOSTNAME* : limite la connexion au serveur HOSTNAME (attention, par défaut c'est *all*, cf `/etc/ansible/hosts`) * *-f / --forks N* : nombre de process lancé en parallèle (par défaut 5)... peut être utile de mettre à 1 pour ne pas paralléliser ## Howto Playbook ~~~ $ vim hello_World.yml - hosts: all tasks: - shell: echo hello World # vim:ft=ansible: ~~~ Un playbook est un ensemble de "plays" ; un "play" contient au minimum *hosts* (serveurs cible) et *tasks* (ensemble de tâches), et peut également contenir : * *vars* : des variables * *handlers* : des actions déclenchées si une tâche a été exécutée (via l'option `notify`) * *roles* : des rôles pour avoir des playbooks organisés et modulaires ### Modules pour tasks Pour avoir la liste des modules utilisables dans *tasks* : `ansible-doc -l` Voici quelques exemples : ~~~ - name : exemple avec le module COMMAND command: date - name : exemple avec le module SHELL shell: time date - name: exemple avec le module SERVICE service: name= state=restarted - name: exemple avec le module FILE file: path=/etc/cron.daily/apticron state=absent - name : exemple avec le module COPY copy: src=files/foo dest=/etc/bar owner=root group=root mode=0644 - name : exemple avec le module LINEINFILE lineinfile: dest=/etc/evocheck.cf insertafter=EOF line="IS_APTICRON=0" regexp="^IS_APTICRON=" - name : exemple avec le module USER user: state: present name: {{ name }} comment: 'John Doe' shell: /bin/bash groups: adm append: yes password: '$6$k/Fg76xH' - name : exemple avec le module REPLACE replace: dest: /etc/ssh/sshd_config regexp: '^(Match User ((?!{{ name }}).)*)$' replace: '\1,{{ name }}' - name : exemple avec le module STAT stat: path=/etc/sudoers.d/foo register: foo_sudoers_file - name : exemple avec le module APT apt: name: '{{ item }}' state: latest allow_unauthenticated: yes update_cache: yes cache_valid_time: 3600 with_items: - vim - htop - name : exemple apt_repository: - name: exemple avec le module INI_FILE ini_file: dest: /root/.my.cnf section: client option: user value: root mode: 0640 - name: exemple avec le module MYSQL_USER (nécessite le paquet python_mysqldb) mysql_user: name: mysqladmin password: my_password priv: "*.*:ALL,GRANT" state: present config_file: /root/.my.cnf update_password: on_create - name: exemple avec l'ajout de plusieurs lignes dans un fichier blockinfile: dest: /etc/apache2/envvars block: | ## Set umask for writing by Apache user. ## Set rights on files and directories written by Apache - name: exemple systcl: - name: exemple alternatives: - name: exemple service: - name: exemple mount: ~~~ #### replace: vs lineinfile: * lineinfile: si regexp= n'est pas matché... il insère quand même la ligne ! avec lineinfile: regexp= n'est pas une condition pour l'insertion mais une condition pour remplacer au lieu d'insérer ! * avec lineinfile: sauf cas tordus, regexp= doit matcher line= (sinon il va insérer line= à l'infini !) * lineinfile: va 1. regarder si regexp= existe et il remplace la dernière ligne, 2. si regexp n'existe pas, il ajoute line= (sans d'autre condition... même si elle existe déjà) * replace: il va remplacer uniquement si regex est matché, logique (comme sed) * si l'on veut utiliser une référence (\1) dans line# avec lineinfile:> erreur, il faut utiliser replace: * avec lineinfile: backrefs=yes c'est pour utiliser une référence au sein de regexp= (et non pas au sein de line=) ### vars Gestion des variables : ~~~ vars: ip: 31.170.9.129 conf_file: /etc/foo.conf tasks: - shell: echo {{ ip }} {{ conf_file }} ~~~ Pour gérer de nombreuses variables dans un projet, voici l'arborescence conseillée : ~~~ group_vars/ group1 # here we assign variables to particular groups group2 # "" host_vars/ hostname1 # if systems need specific variables, put them here hostname2 # "" ~~~ ### Handlers La directive `notify` permet de déclencher un `handler` après la fin d'éxecution d'une tâche : ~~~ tasks: - apt: ... notify: Done handlers: - name: Done shell: echo "It's done" ~~~ Le redémarrage d'un service devrait toujours être effectué via handler. ### Tags Hormis le fait de ranger/trier chaque tâche dans une catégorie, permet de limiter/exclure des tâches. ~~~ - name: Coucou debug: msg="Saloute!" tags: message ... ~~~ Pour ne pas afficher les messages : ~~~ $ ansible-playbook ... --skip-tags "message" ~~~ On peut appliquer des tags à des rôles, ou voir directement n'éxecuter que certains tags : ~~~ $ ansible-playbook ... --tags "configuration,packages" ~~~ Note : on peut également _taguer_ des `include`. ### Register `register`. est un élément/champ que l'on peut rajouter pour tout type de tâche et qui initialisera la variable (par le nom donné) avec les valeurs retour du module. Pour shell, on a le droit à `.stdout`, `.stderr`, `.rc`, ... Mais cela dépend bien des valeurs de retour du module. Mais pour être sûr des valeurs initialisées, on peut utiliser `debug` afin d'analyser le résultat. ~~~ - stat: path=/etc/passwd register: st - debug: var=st - fail: msg="Whoops! file ownership has changed" when: st.stat.pw_name != 'root' ~~~ Pour certains modules, `register` est un passage obligatoire pour une utilisation cohérente des éléments (stat...). ## Configuration La configuration est lue dans l'ordre suivant : ~~~ * ANSIBLE_CONFIG (an environment variable) * ansible.cfg (in the current directory) * .ansible.cfg (in the home directory) * /etc/ansible/ansible.cfg ~~~ ### Fichier "inventory" Permet d'indiquer la liste des machines concernées par Ansible (peut être limité lors de l'exécution de la commande par l'option `-l`) et de pouvoir les regrouper dans des groupes. Exemple: ~~~ hostname.internal [] machine[01:57].example.com [dbservers] machine12.example.com machine50.example.com m[a:o]chine52.example.com alias ansible_port=2222 ansible_host=192.168.1.50 [client] host1 maxRequestsPerChild=808 #des variables qui seront automatiquement auto-completé lié à cet host [commercant] mercerie chapeautier [commercant:vars] ntp_server=ntp.mercerie.example.com proxy=proxy.mercerie.example.com ~~~ * *hostname.internal* : host hors groupe * *[]* : le nom du groupe (pour les serveurs Les noms de hosts qui suivent appartiendront à ce groupe * *machine[01:57].evolix.net* : on peut indiquer une [pseudo-]expression régulière - ici ajoutera les machines _machine01.evolix.net_, _machine02.evolix.net_, _machine03.evolix.net_, ..., _machine57.evolix.net_ * * : ansible se connecte par ssh, et _ a un port ssh d'écoute différent qui est 2222 * *[dbservers]* : groupe pour les serveurs de base de donnée * *machine50.example.com* : cette machine est déjà présente dans le groupe _ mais sera aussi accessible à partir du groupe _dbservers_ * *alias ansible_port=2222 ansible_host=192.168.1.50* : la machine alias n'est pas un vrai FQDN mais pointera vers _192.168.1.50_ car on a indiqué des variables propre à _ansible_. Il est aussi disponible `ansible_connection` (local ou ssh) ou `ansible_user` (le nom de l'utilisateur de la machine distante avec lequel _ansible_ se connectera en ssh) * *host1 maxRequestsPerChild=808* : des variables qui seront automatiquement auto-completé lié à host1 * *[commercant:vars]* : des variables qui seront liés au groupe _commercant_. On peut aussi créer des groupes de groupes en utilisant `:children` On peut aussi découper le fichier "inventory" selon les groupes et les variables : []. Les variables propres à Ansible : [] ### ansible.cfg Options utiles (TODO : à revoir) : * *display_args_to_stdout* : mettre à `True` si on veut voir tout le contenu du _tasks_ executé pour chaque étape écrit sur _stdout_ * *display_skipped_hosts* : mettre à `False` si on ne veut pas voir affiché sur _stdout_ l'information d'un _task_ qui n'est pas exécuté _(le nom de variable est confu - mais il s'agit bien de l'affichage du task)_ * *error_on_undefined_vars* : mettre à `True` pour être sûr que le script ansible s'arrête si une variable n'est pas défini (alors qu'il y a utilisation de cette dernière dans une _task_) * *force_color* : mettre à `1` pour forcer la couleur * *forks* : le nombre de processus en parallèle possible lors déploiement du script ansible sur nombreux _hosts_. * *module_lang* : changer la langue * *module_name* : le module par défaut (`command`) lors de l'utilisation de la commande `ansible` * *hosts* : accès vers les _hosts_ par défaut (`all`) * *private_key_file* : le chemin pour la clé pem * *remote_port* : le port ssh par défaut (`22`) * *remote_user* : l'utilisateur pour la connexion ssh par défaut (`root`) * *retry_files_enabled* : mettre à `True` pour la création de fichier `.retry` après une failure de ansible pour reprendre le travail précédent - ajouté en argument dans l'appel de la commande ## Erreurs ### unbalanced jinja2 block or quotes ~~~ fatal: [test.evolix.net]: FAILED! => {"failed": true, "reason": "error while splitting arguments, either an unbalanced jinja2 block or quotes"} ~~~ Vérifier bien la syntaxe du document qui est référé pour cette erreur. Cela peut être une quote mal fermé (ou mélange simple quote, double quote), ou encore histoire de crochet devenant une parenthèse... ### UNREACHABLE! ~~~ fatal: [test.evolix.net]: UNREACHABLE! => {"changed": false, "msg": "SSH encountered an unknown error during the connection. We recommend you re-run the command using -vvvv, which will enable SSH debugging output to help diagnose the issue", "unreachable": true} ~~~ Malheureusement, cela arrive souvent sur certaines machines (une?), mais pas de solutions pour le moment -> boire du café - beaucoup de café. Du côté de la machine distante, dans le fichier `/var/log/auth.log`: ~~~ 14:56:29 localhost sshd[19915]: pam_unix(sshd:auth): authentication failure; logname= uid=0 euid=0 tty=ssh ruser= rhost=dual.evolix.net user=service 14:56:31 localhost sshd[19915]: Accepted password for service from 192.168.4.137 port 42502 ssh2 14:56:31 localhost sshd[19915]: pam_unix(sshd:session): session opened for user service by (uid=0) 14:56:31 localhost systemd-logind[641]: New session 181 of user service. 14:56:32 localhost sshd[19915]: pam_unix(sshd:session): session closed for user service 14:56:32 localhost systemd-logind[641]: Removed session 181. ~~~ Et quand ça marche - la session ne se referme pas, et est réutilisé par les exécutions playbook suivantes: ~~~ 14:58:57 localhost sshd[20339]: pam_unix(sshd:auth): authentication failure; logname= uid=0 euid=0 tty=ssh ruser= rhost=dual.evolix.net user=service 14:59:00 localhost sshd[20339]: Accepted password for service from 192.168.4.137 port 42511 ssh2 14:59:00 localhost sshd[20339]: pam_unix(sshd:session): session opened for user service by (uid=0) 14:59:00 localhost systemd-logind[641]: New session 182 of user service. ... 15:01:08 localhost sshd[23034]: Received disconnect from 192.168.4.137: 11: disconnected by user 15:01:08 localhost sshd[23024]: pam_unix(sshd:session): session closed for user service 15:01:08 localhost systemd-logind[641]: Removed session 182. ~~~ Mais si tentative de déploiement ansible juste après la session supprimé (par ex la 182), c'est à ce moment là qu'on se retrouve avec des *UNREACHABLE* -> savoir pourquoi sshd supprime la session ssh... ### Missing required arguments ~~~ fatal: [test.evolix.net]: FAILED! => {"changed": false, "failed": true, "msg": "missing required arguments: section"} ~~~ Le message est assez clair, donc bien relire la doc du module sur ansible, et toujours ajouter les arguments obligatoires pour ce module. ### Requires stdlib json or simplejson module ~~~ fatal: [lenny.evolix.net]: FAILED! => {"changed": false, "failed": true, "msg": "Error: ansible requires the stdlib json or simplejson module, neither was found!"} ~~~ ~~~ # apt install python-simplejson ~~~ ## Astuces ### Vérifier un playbook * Vérifier la syntaxe : ~~~ $ ansible-playbook --syntax-check my-experimental-playbook.yml ~~~ * vérifier les action qui vont être faite (mode _dry-run_) sans rien exécuter : ~~~ $ ansible-playbook --check my-experimental-playbook.yml ~~~ * avoir le diff des fichiers modifiés (ne marche pas avec les modules replace/lineinfile à priori) : ~~~ $ ansible-playbook --check --diff my-experimental-playbook.yml ~~~ ### Plus d'infos sur module Lister les modules: ~~~ # ansible-doc -l ~~~ Avoir des infos sur un module: ~~~ # ansible-doc shell > SHELL The [shell] module takes the command name followed by a li space-delimited arguments. It is almost exactly like the [ ... ~~~ ### Stopper l'éxecution du code Pour par exemple, stopper le code à un moment pour lire les valeurs d'une variables ~~~ - debug: var=cequejeveuxvoir - command: /bin/false ~~~ ou ~~~ - debug: var=cequejeveuxvoir - fail: msg="FAIL" ~~~ ou ~~~ - debug: var=cequejeveuxvoir - pause: ~~~ ### Ansible sur des vieilles versions Debian * Installer package python [] (bzip2, php, ... selon services à installer) ~~~ - raw: apt-get -y install python-simplejson [bzip2 php5-cli] ~~~ * Si pas encore fait, donner droit mysql à l'utilisateur ~~~ > GRANT ALL ON db.* TO 'user'@'localhost'; ~~~ ### Limiter l'exécution à certaines machines * Limiter aux groupes www et sql (www et sql peuvent en fait être indifféremment des groupes ou des serveurs) : ~~~ $ ansible-playbook -l "www:sql" playbook.yml ~~~ * limiter aux serveurs foo-www01, foo-lb01, foo-filer, etc… : ~~~ $ ansible-playbook -l "foo-*" playbook.yml ~~~ * limiter aux 10 premiers serveurs de l'inventaire (utile pour faire par paquets) : ~~~ $ ansible-playbook -l "*[0:9]" playbook.yml ~~~ * puis à ceux restant : ~~~ $ ansible-playbook -l "*[10:]" playbook.yml ~~~ Il est de toute façon préférable de ne pas mettre *all* dans le champs *hosts* dans le playbook pour éviter un -_possible_- oublie de "limite" de machines. ### Lancement tâches hosts asynchrone Pour éviter que les différentes tâches s'appliquent une par une sur tout les hosts impliqués par le déploiement du play ansible, on peut utiliser l'option `strategy` à la valeur `free` pour que chaques tâches sur un host puisse continuer dès la fin de son exécution sans attendre l'état des autres hosts concernés en cours. ~~~ - hosts: all ... strategy: free ~~~ _Ne plus se fier au texte `host changed` après texte de la tâche, car il pourrait s'agir d'une autre tâche affiché plus en haut dans le texte de l'historique_ ### Fréquence des hosts Lors d'une appel d'un play, on peut indiquer une fréquence sur le nombre d'host touché par l'éxecution du playbook. * `Fork` pour le nombre de hosts simultanés (changeable dans le fichier _ansible.cfg_ - mettre une valeur importante > centaine). * `serial` en en-tête contenant une valeur numérique qui représente le nombre de machines pour chaque tour d'éxecution de playbook, ou un pourcentage par rapport à la liste inventory concerné. ### Cowsay ~~~ ____________________ < NO MORE HOSTS LEFT > -------------------- \ ^__^ \ (oo)\_______ (__)\ )\/\ ||----w | || || ____________ < PLAY RECAP > ------------ \ ^__^ \ (oo)\_______ (__)\ )\/\ ||----w | || || ~~~ Pour avoir les messages de la vache : *cowsay*. Si installer, pour le désactiver : `export ANSIBLE_NOCOWS=1` Disponible aussi dans la conf du fichier `/etc/ansible/ansible.cfg` ### Conditions dans fichier jinja2 ~~~ {% if python_is_installed is defined %} Ansible devrait marcher -pardi! {% endif %} ~~~ Voir la doc pour plus de features : ### Lire une entrée au clavier S'il manque une valeur pour la suite du script, soit on le gère en mettant une erreur, ou une valeur par défaut, mais sinon on peut aussi demander une valeur a être tapé sur le clavier : ~~~ vars_prompt: - name: 'prenom' prompt: 'Quel est votre prénom ?' private: no tasks: - debug: var=prenom ~~~ Malheureusement pour le moment, doit se situer avant `tasks`. Si on veut utiliser cette variable dans une tâche, il faut simplement utiliser le nom de la variable, et si on veut l'utiliser (explicitement) pour un play ne se trouvant pas dans le même fichier (donc ici la variable dans autre.yml s'appelera _prenom_de_autre_ et non prenom) : ~~~ - include: './tasks/autre.yml' vars: prenom_de_autre: prenom ~~~ ### Lancer playbook en mode interactif ~~~ ansible-playbook playbook.yml --step ~~~ ### Ne pas lancer une commande shell si le fichier existe En initialisant le champs *creates* indiquant le chemin de fichier lors de l'utilisation du module shell, cette tâche là ne s'executera seulement si le fichier (chemint *creates* correspondant) n'existe pas. Et le contraire (si le fichier existe la tâche se lancera), avec le champs *removes*. Disponible sur certains module (comme *shell*). Plus simple et rapide que de tester le fichier par le module *stat* juste avant. ### Lancer tâche sur machine précise (voir local) ~~~ - name: /etc/hosts shell: cat /etc/hosts register: tmp delegate_to: localhost - debug: var=tmp.stdout ~~~ Pour local, peut être remplacer par la directive `local_action`. ### Lancer tâche qu'une seule fois ~~~ - name: Début installation, envoie email run_once: true ... ~~~ Si ajouter avec `delegate_to`, seule cette machine executera cette tâche, sinon c'est la première dans la liste de l'inventory. ### Appliquer une tâche à une liste (tableau) -> boucle #### with_items ~~~ - name: Manger les fruits shell: eat '{{ item }}' with_items: - Apple - Orange - Strawberry - Mango ~~~ Par exemple pour l'installation de plusieurs nouveaux packages : ~~~ --- - hosts: localhost tasks: - apt: name='{{ item }}' state=present with_items: [ 'cmatrix', 'tetrinet-server', 'tetrinet-client', 'xtel', 'xtell' ] ~~~ Même si il y aura plusieurs packages installés, cela ne comptera que pour *un* changement (changed=1). Cette tâche appellera un par un les éléments de la liste (présent dans with_items) pour le module. En l'appelant : ~~~ ansible-playbook -b --ask-become-pass --become-method='su' --become-user='root' apt.yml ~~~ #### with_nested Pour croiser les éléments des items -> *"with_nested"*. ~~~ tasks: - include: "./ajout_utilisateur_sur_machine.yml" vars: user: "{{ item[0] }}" server: "{{ item[1] }}" with_nested: - [ 'alice', 'bob' ] - [ 'machine1', 'machine2', 'machine-backup' ] ~~~ Qui aura pour effet d'appeler le include avec comme argument : item[0]=alice, item[1]=machine1; puis item[0]=alice, item[0]=machine2; ... puis item[0]=bob, item[1]=machine1, ... #### with_dict Avec hash ... ~~~ users: bob: name: Bob uid: 1000 home: /home/bob alice: name: Alice uid: 1001 home: tasks: - user: name="{{ item.key }}" comment="{{ item.value.name }}" uid="{{ item.value.uid }}" home="{{ item.value.home }}" with_dict: "{{ users }}" ~~~ ### Se connecter sous un autre utilisateur UNIX Par défaut, l'utilisateur se connectant sur le serveur distant est {{ ansible_user_id }} (càd uid courant UNIX). On peut soit le préciser dans le fichier de conf principal de ansible avec `remote_user : michu` ou en l'indiquant en argument lors de l'éxecution du playbook. ~~~ ansible-playbook -u michu -k play.yml ~~~ ### Éviter que la commande shell indique élement 'changed' Sur tout les modules, chaque taches retourne un statut sur son résultat : * Ok : Tout s'est bien passé * Changed : Tout s'est bien passé mais il y a eu modification par rapport à l'état précédent (droits fichiers,...) * Failed : Raté Le soucis est qu'il parrait bien difficile pour le module shell de connaître après execution de la commande s'il y a eu modification. Par défaut, il y a changement - quand bien même l'utilisation du shell se fait pour afficher un résultat (id, date, ...). Pour éviter cela on peut mettre : ~~~ - shell: date changed_when: false ~~~ Ou donner une condition ~~~ - shell: cat > {{ fichier }} service.evolix.net | SUCCESS => { "ansible_facts": { ... "ansible_architecture": "x86_64", "ansible_bios_date": "12/01/2006", "ansible_bios_version": "VirtualBox", "ansible_cmdline": { "BOOT_IMAGE": "/boot/vmlinuz-3.16.0-4-amd64", "quiet": true, "ro": true, "root": "UUID=37de3cbb-3f28-48d2-a4eb-c893a2f2fbc3" }, "ansible_date_time": { "date": "2016-05-06", "day": "06", "epoch": "1462546886", "hour": "17", ... }, "ansible_default_ipv4": { ... } ~~~ ~~~ $ ansible -m debug -a "var=hostvars['hostname']" localhost ~~~ Pour récupérer toutes les adresses MAC des machines : ~~~ --- - hosts: all gather_facts: true tasks: - debug: var=ansible_eth0.macaddress ~~~ que l'on pourra combiner par exemple avec un pipe en ligne de commande : ~~~ ansible-playbook mac_address.yml | grep ansible_eth0.macaddress | sed 's/^\s*"ansible_eth0.macaddress": "\(.*\)"/\1/' ~~~ Il est possible aussi d'accéder aux variables d'environnement shell : ~~~ "{{ lookup('env','HOME') }}" ~~~ ## Ressources utiles * [Documentation officielle](http://docs.ansible.com/ansible/) (voir notamment la partie [Best Practices](http://docs.ansible.com/ansible/playbooks_best_practices.html)) * [Ansible 101 - on a Cluster of Raspberry Pi 2s](https://www.youtube.com/watch?v=ZNB1at8mJWY) * Sysadmin Casts (épisodes [43](https://sysadmincasts.com/episodes/43-19-minutes-with-ansible-part-1-4), [45](https://sysadmincasts.com/episodes/45-learning-ansible-with-vagrant-part-2-4), [46](https://sysadmincasts.com/episodes/46-configuration-management-with-ansible-part-3-4) et [47](https://sysadmincasts.com/episodes/47-zero-downtime-deployments-with-ansible-part-4-4)) * [How Twitter uses Ansible](https://www.youtube.com/watch?v=fwGrKXzocg4) (AnsibleFest 2014) * [Orchestration with Ansible at Fedora Project](http://fr.slideshare.net/AdityaPatawari/ansible-33223245)